"... écrire un morceau sur le thème de la Cafétéria ..."
1. The Crisding Bladading : Clark is Solarman
2. La Fresto : Ceux qu'on ne voit pas
3. Boom : La fille près de la machine à café
4. Charly Wiski : Les doigts dans la prise
5. Choum : Buvez le Schoum
6. Dexter Jettster : Just Fiction
7. Le Microcosme : On n'est jamais mieux servi que par soi-même
8. Daubs (Denis et Corinne) : Denis et Corinne
9. The Crisding Bladading : Germany Calling The Crisding
Publié en 2005
(1) The Crisding Bladading, Clark is Solarman (The Crisding Bladading), 2005 ; c & p Mexico / Mexico 2005. Clark is Solarman est un morceau produit par La Fresto.
(2) La Fresto, Ceux qu'on ne voit pas (La Fresto / La Fresto), 2005 ; c & p La Fresto / Mexico 2005. Ces deux morceaux sont enregistrés en 2005 à Poitiers (LesSablesMouvantsStudio).
(3) Boom , La fille près de la machine à café (Boom), 2005
(4) Charly Wiski, Les doigts dans la prise (Wiski / Grünnen). c & p 2005 (Mexico / La Fresto). Enregistré et mixé à Poitiers (LesSablesMouvantsStudio).
(5) Choum, Buvez le Schoum, 2005
(6) Dexter Jettster, Just Fiction (François Nexon / Dexter Jettster), 2002. Ce morceau a été enregistré chez Jeff (05 49 019 315) à Poitiers.
(7) Le Microcosme, On n'est jamais mieux servi que par soi-même (Le Microcosme), 2005. Merci à Pierre pour avoir prêté sa voix. Enregistré à Poitiers (Studio 2004 du Microcosme).
(8) Daubs, Denis et Corinne enregistré au studio St Fargeau par Aurélien Naffrichoux. 20eme Quartier-production, marque déposée. Chant : Denis et Corinne. Chant Moralité : Christian Nafrugix. Solo guitare : Ludovic De La Préchansac. Programmation et Guitares : Christian Nafrugix
(9) The Crisding Bladading, Germany Calling The Crisding (The Crisding Bladading), 2005 ; c & p TheCB / Off&Green 2005.
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Sylvaine, 38 ans : .::. Je ne comprends pas, contrairement à ce qui a été annoncé dans le nouvel organigramme, ça change pas pour Bob. Il continue de travailler à 1,5 journée sur la CST et 3,5 jours au Secrétariat Général .::.
Rachid, 21 ans : .::. Confort visuel, graphisme, confort manuel, limiter les manipulations de la souris, ascenseur, menus déroulant, 1 ou 2 clics, confort intellectuel, intitulés des rubriques, temps d’affichage des informations, pas + de 10 secondes, alléger les fichiers .::.Évelyne, 29 ans : .::. Merde alors, c'est le vide total. Des souvenirs remontent de temps en temps. Mais le présent, très intense, reprend vite le dessus. Et j'oublie .::.
Pierre Alain, 26 ans : .::. C’est vrai que j’ai pas à me plaindre sur ce coup là. J’ai été plutôt épargné. On ne m’a pas sanctionné. Je suis passé entre les gouttes comme on dit. On m’a juste fait une petite réflexion : "Il n'est nulle grandeur là où manquent simplicité, bonté et vérité" ; rien de bien méchant en somme. Surtout que je sais que celui qui me l’a faite n'a pas compris la portée ce qu’il a dit. Il a récité bêtement ce qu’il a du capter d’une conversation de déjeuner à la Cafétéria, l’abruti. Mais bon, j’ai bien fait de fermer ma gueule, inutile d’en rajouter. Pourtant, sur les trois fautifs, c’est moi qui suis allé au bout de la connerie. J’ai pas fait semblant, c’est le moins qu’on puisse dire .::.
Hélène, 31 ans : .::. J'ai oublié le nom de cet auteur qui a dit "Parler sans but, c'est parler pour rien"... Était-ce un auteur d'ailleurs ? Oui, certainement .::.
Bob, 54 ans : .::. Aujourd'hui, le monde semble se limiter à la lutte fraternelle entre le bien et le mal - vision très réductrice mais tellement bien véhiculée par l'ensemble des médias occidentaux. Très bien, acceptons la telle quelle, pourquoi pas. Sur cette base, j’ai décidé de prendre mon destin en main et de lutter. J’ai choisi de devenir un "guerrier" des temps modernes pour protéger mes amis les "reproducteurs". Il me faut être armé pour cette mission. Car je veux aller plus loin, laisser les luttes simplistes aux décideurs internationaux et me concentrer sur la protection des "reproducteurs", trop souvent oubliés... Les "reproducteurs" sont l'avenir de l'humanité .::.
Louis, 18 ans : .::. J’ai toujours pensé qu’il fallait se méfier de ceux qui portent des manches courtes en hiver... Je me trouve chiant à mourir... Je sors du contexte. Je souhaiterai réagir, marquer le coup. Je ne dispose que d'une demi-heure et d'un café .::.
Angéla, 20 ans : .::. Pourquoi m'a-t-il répondu sèchement : "ça te regarde ?!" J'ai ressenti un grand malaise face à cette violence. Je me suis senti seule .::.
Simon, 43 ans : .::. OK pour cette formation qu'il a demandé lors de son entretien. Après tout Henri l'a validée... Je mettrai tout de même en copie Christine et Dominique pour information sur le plan de formation 2005 .::.Silvio, 37 ans : .::. Je pense que depuis notre conversation, elle a gardé dans un coin de sa mémoire ma conception non édulcorée de l'humanité. C'est le moins qu'on puisse dire. Cette vision pourrait devenir le sujet principal de mes futures mémoires, que je pourrai écrire à l'âge de 60 ans, en titrant l'ouvrage ainsi "Les cycles de la vie de l'homme ou l'autodestruction inévitable". La conclusion serait sûrement de cet ordre "Pan ! On est tous mort, dès le début." .::.
Josy, 47 ans : .::. Ce truc me turlupine depuis au moins un mois. Pour exagérer, je dirai que j’en dors plus. Est-ce que je vais le faire ? Ou bien est-ce que je vais ne pas le faire ? Aurai-je le courage ? Au moment venu, à l’instant T. Parce que la démarche ne manque pas d’intérêt. Se lancer dans un tel chantier n’est pas pour le premier venu. Ça demande du doigté, de la précision, du savoir faire et je sais que personne ne m’en sent capable. J’ai dit que je le ferai. Le problème, c’est que je n’ai pas précisé quand. Ça fait un mois que ça traîne cette histoire, et plus le temps passe, plus on m’attend. Plus mon sourire narquois en dit long sur mes intentions. Le pire pour les autres, c’est qu’ils ne peuvent plus me poser la question "Alors c’est quand que tu le fais ?" parce que je rétorque mécaniquement "Comme dit Monsieur de Talleyrand dans ses Mémoires : Ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas". Alors on me dit "Merde, ça peut plus durer !". Et puis un jour, au moment où ils s’y attendront le moins, je le ferai .::.
Clémentine, 32 ans : .::. Bzzz fait l'abeille en prenant son envol. Après avoir butiné le cœur sucré de la rose, elle se dirige maintenant vers l'appétissante grappe de raisin qui pend mollement au dessus de la pergola. Ses grains chauds et juteux reflètent le soleil de cette fin de journée. Tout doucement les insectes sortent de leur torpeur, les oiseaux se mettent à virevolter dans le jardin après cette écrasante après-midi de chaleur. La maison elle même semble s'étirer sous le ciel bleu et reprendre ses esprits après cette sieste prolongée. On entend au loin le clocher du village voisin qui égrène la demi de cinq heures .::.
